On me demande parfois quel matériel j’utilise pour photographier mes recettes. J’ai donc décidé de créer une nouvelle rubrique pour tout vous dire. A savoir que j’ai commencé à m’intéresser à la photographie culinaire après la naissance de mon deuxième fils en octobre 2020. C’est donc assez récent et je ne prétends absolument pas tout connaître de la question. Je vous partage juste mon matériel, parfait pour les débutants et intermédiaires comme moi 🙂

1) Appareil photo

  • A mes débuts, j’utilisais le Canon 500D. Seul problème, je ne savais pas vraiment l’utiliser et comme beaucoup (j’imagine), j’utilisais principalement le mode automatique. Quand j’ai commencé réellement à m’intéresser à la photographie culinaire, j’ai commencé par me former (c’est la base!). J’en parlerais également car c’est important de prendre du temps pour se former et sortir du mode automatique.
  • J’ai profité d’une belle occasion sur Le bon coin pour racheter un appareil photo. J’utilise maintenant le Canon 70D. Il a le WiFi ce qui me permet de prendre facilement des photos à distance. Son écran amovible est aussi bien pratique (tout comme la multitude de collimateurs et d’autres réglages très utiles). Cela dit, ça reste un reflex plutôt “intermédiaire”. Pour le moment, ça me convient très bien. J’ai encore beaucoup de choses à apprendre avant de changer de gamme.

Canon 500D

Canon 70D

2) Objectifs

J’utilise 2 objectifs pour photographier (un, principalement) :

  • l’objectif 50mm – F/1.8 que j’ai acheté en même temps que le Canon 70D et qui aujourd’hui fait toute la différence. C’est l’objectif à avoir, celui qui a un meilleur rapport qualité/prix (seulement 100e). C’est celui que j’utilise tout le temps. Il permet de faire des photos lumineuses avec un très joli flou d’arrière plan.
  • l’objectif 18-55mm – F/3.5-5.6 qui est l’objectif vendu de base avec mon premier reflex, le Canon 500D. Je pensais le mettre de côté et finalement, il m’arrive parfois de l’utiliser quand j’ai envie de photographier un dessert d’un peu plus près (avec le 50mm, on est obligé d’avoir du recul). Ça n’a évidemment rien d’un objectif macro bien sûr, mais je peux quand même photographier d’un peu plus près.

50 mm – F/1.8

18-55mm – F/3.5-5.6

3) Matériel divers

  • Un trépied : avoir un trépied est indispensable en photographie culinaire et je dirais même plus, avoir un trépied avec un bras horizontal est le top du top puisque cela vous permettra de faire des photos en mode “flatlay” (vue du dessus). Je l’ai également acheté d’occasion en même temps que tout le reste de mon matériel, c’est le trépied Vanguard Alta Pro 263AT + rotule SBH-100, j’avais découvert cette référence avec Sandrine Saada (Fraise & basilic). Les trépieds Manfrotto sont également de très bonne qualité.

Trépied Vanguard Alta Pro 263AT + rotule SBH-100

  • Un réflecteur/diffuseur de lumière : je trouve que c’est également un accessoire indispensable en photographie qui a l’avantage de ne vraiment pas coûter cher. Un réflecteur permet de refléter la lumière sur le sujet pour atténuer les ombres. Le diffuseur, lui, va permettre d’avoir une lumière plus douce et s’installe devant la source de lumière. J’ai acheté le Neewer 5 en 1 qui a plusieurs faces (dorés, argentés, blancs, noirs et translucides) et en plus, il se plie et se range dans une housse. Mais j’ai l’habitude d’utiliser un grand carton plume blanc en guise de réflecteur et un drap housse blanc que j’accroche à ma fenêtre en guise de diffuseur. On peut donc aussi opter pour de la récup 😉

Diffuseur réflecteur de lumière NEEWER 5 en 1

  • Un niveau à bulle : ça semble assez gadget mais je trouve ça assez utile. Ça ne coûte pas très cher et ça se fixe directement sur le reflex.

Niveau à bulle

  • Des pinces : autre accessoire indispensable que j’utilise à chaque fois que je prends des photos, ça me sert à tenir mes fonds vinyle (je vous en parle un peu plus bas). Elles sont généralement vendues par 6 (et ce n’est pas de trop!)

Pinces

  • Une télécommande/déclencheur à distance : c’est un tout petit investissement (moins de 15€) qui me semble pourtant indispensable. Avec cette télécommande que l’on branche directement sur l’appareil, on peut déclencher à distance. C’est très utile pour les photos d’action ou quand je veux être sur la photo.

Télécommande

Mais aussi…

  • Une deuxième batterie : quand j’ai acheté le Canon 70D, il était livré avec plein d’accessoires supplémentaires dont une deuxième batterie. Autant vous dire que ce n’est pas du luxe. J’utilise en alternance les 2 batteries (et j’en ai donc une toujours chargée dans mon sac photo au cas où, ce qui évite d’être en rad en plein milieu d’un shooting photo).
  • Des cartes SD : j’ai plusieurs cartes SD mais j’utilise principalement une carte de 64GB (150 MB/s) mais j’en vois les limites. Il faudrait que je me rachète une carte de plus grande capacité (car les fichiers RAW prennent beaucoup de place) et qui soit également plus rapide (ce qui est important pour les photos en rafales).
  • Un disque dur externe : sur les conseils de Sarah, j’ai acheté le disque dur Seagate Ultra Touch 1To qui est à un prix raisonnable. Cela me permet d’avoir une sauvegarde de mes photos ailleurs que sur mon PC.

4) La lumière artificielle

Kit de lumière artificielle

J’ai investi dans un kit de lumière artificielle (que j’ai également acheté d’occasion) en me disant que ce serait sûrement bien pratique en hiver, pour shooter le soir une fois les enfants couchés mais pour être honnête, je n’ai pas encore eu l’occasion de m’en servir (et d’apprendre à m’en servir surtout). Je mettrai donc à jour cette rubrique dans le futur.

5) Les fonds photo

Voilà un accessoire indispensable en photo culinaire, les fonds photos. Il existe de nombreux sites pour se fournir (en France mais surtout à l’étranger). Personnellement, je suis fan des fonds de Justine de pastryandtravel.com. Ce sont des fonds en vinyle qui sont 100% made in France, imprimés sur une matière très résistante qui se lave facilement à l’éponge (donc hyper pratique). Petit plus, les fonds sont imprimés avec des encres éco-responsables pour respecter au maximum l’environnement. On peut trouver des fonds clairs, foncés, des imitations bois ou carrelage, des fonds unis aussi (ce qui peut être intéressant pour les photos packshot ou pour les photos de cosmétiques) et tellement d’autres. Je dois en avoir une bonne vingtaine et je ne m’en lasse pas. Il existe différents formats, moi j’utilise le 60×90 cm qui me semble être la taille idéale pour la photo culinaire. Vous pouvez les retrouver directement dans la boutique en page d’accueil.

Et si vous voulez en savoir plus encore sur les fonds photos et comment les utiliser en photo culinaire, je vous renvoie vers l’article que Justine a créé sur son blog (Fond photo : tout ce qu’il faut savoir et comment utiliser les fonds photos).

Fonds photo Pastryandtravel

Il est aussi possible de fabriquer ses fonds maison avec des planches de médium et de la peinture. J’avais d’ailleurs acheté tout le matériel pour le faire, j’ai commencé mais je n’ai jamais terminé (je ne suis pas très manuelle).

6) La vaisselle

On pourrait très vite se ruiner en vaisselle si on s’écoutait. Je vous conseille d’abord de faire le tour de ce que vous possédez déjà (et que peut-être vous n’utilisez pas), de demander à belle-maman ou à mamie si elles n’ont pas un peu de vaisselle vintage dont elles aimeraient se débarrasser (sait-on jamais).

Depuis que je fais de la photo, j’adore parcourir les brocantes, on y trouve de très jolies pièces à des prix défiants toute concurrence (et personnellement, je préfère utiliser de l’ancien que du neuf). Si vous avez un Emmaüs à côté de chez vous, allez-y!

Pour les boutiques, il y a SostreneGrene ou Action pour des petits prix mais aussi Zodio, H&M home ou Maisons du Monde…

7) Le traitement photo

  • Lightroom : mon PC étant vieux, il n’arrive pas à gérer les fichiers RAW 🙁 Pour le moment, je travaille donc sur la version mobile (payante, 5€ par mois) de Lightroom. Il y a énormément d’options, même sur la version mobile.
  • Photoshop : j’utilise Photoshop quand je n’ai pas réussi à gommer des petits défauts avec Lightroom.

Évidemment, je ne me suis pas équipée de tout ce matériel en une seule fois. La photo culinaire, ça coûte cher, même très cher. Il y a pas mal de choses que l’on peut acheter d’occasion pour commencer. Pour le reste, on peut s’équiper petit à petit.

Je pense avoir fait un peu près le tour de la question. Si vous avez des questions sur le matériel que j’utilise (ou autre), n’hésitez pas à me laisser un commentaire sous cet article. Je me ferai une joie d’y répondre 🙂

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Article écrit en collaboration avec Pastryandtravel.

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